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Services optionnels
Gestion déléguée
Pour travailler à l’étranger en portage salarial, il faut disposer d’un statut spécial : soit celui de travailleur détaché soit celui de travailleur expatrié. Les droits octroyés ne sont pas les mêmes selon le statut.
il est destiné au freelance effectuant une mission temporaire à l’étranger de maximum 24 mois, même s’il est possible de prolonger cette durée sous réserve de certaines conditions. Le salarié sera attaché à la sécurité sociale française, bénéficiera des assurances de rapatriement mises en place par la société de portage et sera fiscalement domicilié en France.
Il faut respecter une condition pour bénéficier du régime de sécurité sociale français : la mission doit être réalisée dans un pays dans l’UE ou hors UE mais avec un accord bilatéral avec la France. Si la mission est réalisée dans un pays hors UE et qui ne détient pas d’accord bilatéral avec la France, le travailleur devra se rattacher au régime de sécurité social du pays en question, sauf exceptions sous certaines conditions.
il concerne le salarié porté qui effectue une mission à durée indéterminée, d’au moins 3 mois. Le travailleur va dépendre du plan de sécurité sociale local et devra se rapprocher de la Caisse des Français à l’Etranger (CFE) s’il souhaite rester affilié à la sécurité sociale française.
Le statut hybride combine le droit français et le droit local selon la mission.
Il permet de garder une partie de la protection sociale française, tout en bénéficiant d’une couverture locale.
C’est idéal pour les missions en remote avec déplacements ponctuels ou partagées entre plusieurs pays.
Résultat : une sécurité renforcée, une fiscalité optimisée et une souplesse totale pour vos missions internationales.
Le portage salarial international fonctionne de la même manière que le portage salarial classique : le consultant s’engage dans une relation tripartite avec la société de portage et son client. Le dispositif à l’international concerne aussi bien les missions de courte durée en détachement que les longues missions, sous le statut d’expatrié. En portage salarial, le consultant à l’étranger peut conserver les avantages sociaux propres au salariat (protection sociale, assistance, accompagnement...).
Pour des missions ponctuelles, de courtes durées ou limitées dans le temps, il est conseillé de choisir le statut de consultant détaché, ainsi il reste salarié français et conserve son affiliation à la sécurité française et donc la protection sociale française.
Pour des missions de longue durée (plus de 3 ans) ou à durée indéterminée, le consultant devra choisir le statut d’expatrié. Il ne dépendra plus de la sécurité sociale française mais de celle du pays où il effectue sa mission et devra également adhérer à la CFE.
Plusieurs éléments doivent être pris en compte : le statut du professionnel, les frais liés à l’expatriation, l’assurance, l’optimisation administrative et fiscale ou encore la garantie de paiement. Choisir une entreprise de portage salarial à l’étranger permet souvent de bénéficier d’un régime fiscal et social plus léger. Il est tout de même impératif d’analyser ces éléments et de s’assurer de la fiabilité de la société de portage avant de s’engager.
Un consultant étranger peut en effet exercer une activité en tant que salarié porté en France. Les conditions seront différentes selon la nationalité du consultant : s’il est européen, il lui suffira d’avoir des papiers d’identité conformes pour exercer librement, s’il n’est pas européen, alors il devra posséder un titre de séjour valable pour la durée totale de la mission.
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