Et si l’entreprise faisait confiance à ses employés ?

Mis à jour le mercredi 04 octobre 2023
Publié le mardi 12 mai 2020 par Delphine Wittebroot

De tout temps, l’entreprise s’est adaptée à son environnement économique. Pourtant, alors que tout a changé, elle reste dirigée comme il y a plus de 100 ans.
Aujourd’hui, la transition managériale devient une priorité pour mieux valoriser et développer le potentiel humain au profit de la performance.

UNE VISION SOUVENT SIMPLISTE DU RÔLE DU COLLABORATEUR

L’immobilisme managérial trouve ses justifications dans la finalité économique à court terme, fixée par l’entreprise. Le collaborateur, considéré comme paresseux, ne peut avancer que si son travail est contrôlé. Il est un exécutant, un moyen de production au service de la rentabilité de l’entreprise. Cependant, cette vision engendre démotivation, évolution constante des coûts cachés liés aux risques psychosociaux et perte de compétitivité.
De nos jours, le salarié manifeste de nouvelles aspirations auprès de son employeur. Il se veut acteur des décisions de l’entreprise au service du collectif. Il recherche de plus en plus les modes de travail collaboratifs pour s’exprimer et faire preuve de leadership. Il veut davantage rendre des comptes à ses pairs qu’à son manager. Imprégné par les nouvelles technologies dans son quotidien, il a envie de flexibilité, de transversalité dans les échanges. En quête de sens, il veut se réaliser dans son travail sans sacrifier sa vie privée. S’il est frustré, il n’hésite plus à quitter l’entreprise.

UN MANAGEMENT À RÉINVENTER

Face à ces attentes exprimées haut et fort, il devient incontournable de se questionner sur le fonctionnement hiérarchique et le mythe du « chef » pour recréer de la confiance et une réflexion collective du fonctionnement des organisations. Le manager se doit d’adopter une posture d’accompagnement et non plus directive : il se met au service des équipes pour leur permettre d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions. L’entreprise devient apprenante : en acceptant le droit à l’erreur, elle favorise l’innovation et le dépassement de soi. Le principe de subsidiarité, qui permet à chacun de prendre la décision au plus près des enjeux, accompagne la montée en responsabilité, allège les process et augmente la réactivité. La capacité de chacun à agir et interagir dans son champ de compétences est nourrie, valorisée et reconnue. Au final, davantage d’engagement, d’agilité au service des clients et donc de la rentabilité.

« Si vous prenez soin de vos salariés, ils prendront soin de votre entreprise »
Richard Branson, PDG Virgin Group

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Delphine Wittebroot

Delphine Wittebroot

Delphine Wittebroot permet de facilité en intelligence collective. En effet, elle conçoit et anime des sessions collaboratives et de créativité pour gagner du temps, construire des équipes engagées et faciliter le changement dans des environnements complexes.

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