Tout savoir pour devenir freelance

Mis à jour le vendredi 09 février 2024

Pourquoi devenir indépendant, entrepreneur ou freelance ? Le monde du travail évolue sans cesse. Ces changements entraînent de nouvelles façons de travailler. Ainsi, le travailleur freelance gère majoritairement son activité professionnelle depuis son domicile. Il y trouve de multiples avantages, y compris dans sa vie personnelle. Ce statut d’indépendant freelance a encore de beaux jours devant lui. Les entreprises font de plus en plus appel aux services de freelances. Ils sont disponibles, qualifiés, professionnels et très impliqués dans les missions qui leur sont confiées.

Entreprendre n’est plus uniquement réservé aux étudiants des grandes écoles. Dès lors que le freelance a le désir de travailler en indépendant et ose s’émanciper dans son entreprise pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat, tout est possible. Il suffit pour cela d’être un professionnel de son secteur, de bien connaître son marché et ses clients potentiels. Il faut aussi démontrer la plus-value que l’on est à même d’apporter à une entreprise, pour que son projet soit une réussite.

un homme assis au téléphone et sur son ordinateur portable

Quelle est la définition du statut de freelance ?

Le statut freelance : sa définition correspond à celle d’un entrepreneur indépendant qui intervient en entreprise ou pour un particulier dans le cadre d’un contrat de prestation. Il se voit confier une mission pour un travail donné. Toutes les modalités sont précisées dans le contrat signé entre la société et le freelance. Il peut s’agir d’une prestation intellectuelle (coaching, informatique, formation par exemple), manuelle ou artistique (peinture, photographie, etc.).

Le statut de freelance est très souvent choisi par des professionnels du secteur des prestations de services. Les avantages sont nombreux pour les deux parties, notamment en matière de charges sociales de l’entreprise, lesquelles sont supportées par le freelance.

Le freelance, par son statut particulier, apporte donc son professionnalisme et sa disponibilité à l’entreprise. Les moyens actuels technologiques (internet, visioconférences, etc.) facilitent grandement les prestations à distance du freelance, qui se met ainsi rapidement au service de la société.

Devenir freelance, c’est être :

  • Un travailleur indépendant hautement qualifié ;
  • Un professionnel autonome dans son travail ;
  • Une personne organisée et consciencieuse.

Voilà pourquoi de plus en plus d’anciens salariés font dorénavant le choix de travailler en freelance. Ils gagnent en autonomie et poursuivent une carrière professionnelle évolutive et intéressante.

Pourquoi devenir freelance ?

Si l’on demande à un travailleur indépendant : pourquoi travaille-t-il en freelance ? Sa réponse est souvent la même : pour être indépendant, pour pouvoir travailler depuis son domicile, pour gérer plus facilement sa famille tout en poursuivant une carrière professionnelle attractive.

Une grande majorité des professionnels de l’informatique ou de la création choisissent le statut d’indépendant. Il faut bien évidemment avoir à l’esprit qu’entreprendre, c’est être un challenger et un véritable passionné.

Est-il obligatoire d’avoir sa propre entreprise pour devenir freelance ?

Comment faire pour devenir freelance sans entreprise ? Cette question est très fréquemment posée, car on sait ô combien, que lancer son entreprise nécessite à la fois du temps et de l’argent. Dans le cas de la création d’une société de type SARL ou SAS, l’apport de fonds propres au capital est obligatoire. Il faut également prendre en compte les dépenses liées à la rédaction des statuts et les frais d’un comptable.

Nul besoin d’avoir sa propre entreprise pour devenir freelance ! Aujourd’hui le statut d’auto-entrepreneur est généralement plébiscité par les freelances. Mais d’autres statuts existent, comme le portage salarial ou la coopérative d’activité et d’emploi, qui proposent un statut de salarié tout en étant freelance.

En tout état de cause, il est obligatoire d’avoir un statut officiel lorsque l’on désire devenir freelance. De ce statut découlera la possibilité de souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle. N’oublions pas non plus que pour pouvoir travailler avec une entreprise en ayant le statut de freelance, il faut être en mesure de fournir un numéro de :

  • SIRET ;
  • TVA, si le freelance y est assujetti ;
  • APE.

Tout est une question de choix pour le freelance : conserver un statut salarié en adhérant à une société de portage ou à une coopérative d’activité et d’emploi, devenir auto-entrepreneur ou créer sa société. Il faut savoir que le statut de freelance en auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est plafonné en chiffre d’affaires annuel réalisé et n’autorise pas la récupération des frais ni de la TVA. Par contre, ce statut permet de s’immatriculer facilement et sans débourser un seul euro.

Femme qui souhaite devenir freelance

Comment choisir entre le portage salarial ou la coopérative ?

Le portage salarial permet de recevoir un salaire dès la première prestation. La coopérative impose de passer par un contrat CAPE pour lancer l’activité avant de prétendre à un statut de salarié. Ainsi, le portage ne demande aucun chiffre d’affaires minimal, une seule prestation suffit. La coopérative, quant à elle, exige la présence d’une trésorerie constituée durant la période de CAPE avant d’autoriser un statut salarié à l’entrepreneur freelance.

COMMENT FONCTIONNE L’ENTREPRISE DE PORTAGE AVEC LE FREELANCE ?

Chaque nouveau contrat fait l’objet d’une signature tripartite entre l’entrepreneur, l’entreprise de portage salarial et le client. Une fois la prestation effectuée par l’entrepreneur freelance, la société de portage procède à la facturation du client, encaisse les fonds et règle le freelance sous forme de salaire. Elle gère aussi toute la partie administrative pour le compte de l’entrepreneur, à savoir :

  • les déclarations de TVA ;
  • les règlements de la TVA au Trésor Public ;
  • les paiements des charges sociales de l’entrepreneur ;
  • les virements de salaire du freelance ;
  • l’établissement des fiches de paie.

Le freelance signe une convention avec l’entreprise de portage. Celle-ci précise, notamment, les modalités de fonctionnement et d’hébergement, ainsi que le pourcentage sur le chiffre d’affaires perçu par la société de portage. Si les missions sont récurrentes, il peut être mis en place un salaire mensuel lissé sur le chiffre d’affaires réalisé et à venir.

L’entrepreneur freelance émet ses factures depuis la plateforme en ligne de la société de portage. Cette dernière encaisse alors les règlements clients et reverse sa part à l’entrepreneur sous forme de salaire. De celui-ci sont déduits des frais de gestion (entre 6 et 12 % du montant hors taxes de la prestation), sans oublier les charges sociales. Le freelance perçoit environ 48 % hors TVA du montant total de sa prestation.

En clair, la seule différence entre un salarié classique et un freelance qui fait appel à une entreprise de portage est le pourcentage prélevé sur le chiffre d’affaires par cette dernière. Cela signifie, de plus, que l’entrepreneur freelance n’a aucune comptabilité à tenir, aucune déclaration fiscale à faire et profite de ce temps gagné pour se consacrer à son activité professionnelle.

La coopérative d’activité et d’emploi : un état d’esprit associatif dans un cadre professionnel

La coopérative d’activité et d’emploi diffère légèrement de l’entreprise de portage. La coopérative possède généralement un statut de SCOP (Société Coopérative de Production). Ses membres salariés deviennent donc obligatoirement actionnaires après une période probatoire qui se déroule en deux temps.

Le freelance signe dans un premier temps, un contrat nommé CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise). Il effectue ses premières missions pour ses clients sous ce statut et réalise son premier chiffre d’affaires. Il ne perçoit aucune rémunération pour le moment, mais peut récupérer mensuellement les frais inhérents à son activité. Durant cette période, il conserve ses droits antérieurs, comme le chômage ou le RSA.

Dès que l’activité permet au freelance de se dégager un salaire régulier, ce dernier signe un CDI et devient salarié membre de la structure coopérative. Le contrat préalable CAPE aide donc au lancement de l’activité et facilite la création d’une trésorerie qui servira à terme, à établir le montant de son futur salaire.

Il peut aussi décider de quitter la coopérative à la fin de son contrat CAPE, s’il le désire, pour intégrer une société de portage classique ou bien créer sa propre entreprise.

LES AVANTAGES DE LA COOPÉRATIVE D’ACTIVITÉ ET D’EMPLOI POUR LE FREELANCE

A l’identique de la société de portage, l’entrepreneur bénéficie de nombreux avantages :

Le freelance reste maître de ses clients et de sa prospection. Seule la facturation est émise à l’entête de la coopérative et les règlements sont encaissés par celle-ci. Ils sont ensuite intégrés dans le compte interne du freelance qui possède toute la visibilité sur sa trésorerie, les règlements de ses clients et ses notes de frais.

LE FONCTIONNEMENT DE LA COOPÉRATIVE D’ACTIVITÉ ET D’EMPLOI

Tout comme le portage salarial, la coopérative a un droit de regard sur les contrats établis entre le freelance et les clients, mais ne signe pas de convention tripartite.

Le freelance désirant intégrer une coopérative doit avant tout présenter son projet. Si celui-ci entre dans le cadre des activités de la coopérative, le travailleur indépendant souscrit alors en contrat CAPE, qu’il peut transformer en CDI dès que sa trésorerie le permet.

L’entrepreneur gère en ligne ses facturations ainsi que ses notes de frais. Il possède également un accès à tous ses éléments comptables.

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Quelles sont les obligations légales pour devenir freelance ?

Il est nécessaire de connaître les obligations légales du freelance par statut juridique. En effet, suivant le statut choisi, celui-ci n’aura pas la même influence sur les déclarations obligatoires.

Est-ce possible d’être à la fois salarié et freelance ?

Comment faire pour être salarié et freelance ? Il suffit de rejoindre une société de portage salarial ou une coopérative d’activité et d’emploi. Ces structures emploient le freelance en tant que salarié en CDI. La structure porteuse paie pour le compte du freelance, toutes les cotisations sociales.

De nombreux freelances font le choix d’adhérer à de telles structures pour lancer leur activité d’indépendant. Le portage salarial ou la coopérative sont deux excellents moyens pour commencer et tester une nouvelle activité en toute tranquillité. La présence du réseau de professionnels au sein de l’entreprise de portage ou de la coopérative, participe très souvent au succès du freelance.

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